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Saint Jean des Ollières - Puy-de-Dôme (63)

Saint-Jean-des-Ollières sur les contreforts des Monts du Livradois

Saint-Jean-des-Ollières est une commune d' Europe de l'Ouest
située dans le Centre de la France sur les contreforts des Monts du Livradois.

Situation administrative
Elle fait partie du Parc Livradois Forez et depuis le 1er janvier 2017, de la communauté de communes Billom Communauté.

Évolution de la population
Comme la plupart des communes environnantes, Saint-Jean-des-Ollières, qui comptait 2486 habitants en 1836, a connu une forte diminution jusqu’en 1982. Elle ne comptait plus alors que 382 habitants. La tendance s’est alors inversée pour atteindre 475 en 2015, mais nous constatons une légère baisse depuis : la population est estimée à 451 pour l’année 2020. 

Communauté de communes
Dans le cadre de la mise en oeuvre du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme, la Préfecture a prononcé la fusion des communautés de Communes de "Mur-es-Allier" et "Billom Saint Dier/Vallée du Jauron" au 1er janvier 2017. 

Elle est composée des communes : de Billom, Vertaizon, Mur-sur-Allier, Chauriat, Pérignat-sur-Allier, Beauregard L’Evêque, Saint-Julien-de-Coppel, Egliseneuve-près-Billom, Bouzel, Montmorin, Glaine-Montaigut, Saint-Dier-D’Auvergne, Saint-Jean-des-Ollières,Trézioux, Bongheat, Saint-Bonnet-ès-Allier, Estandeuil, Isserteaux, Chas, Reignat, Neuville, Fayet-Le-Château, Espirat, Vassel, Mauzun.

Commune verte

Une démarche de développement durable est nécessaire, car il est de la responsabilité de tous et de chacun à son échelle, de veiller à assurer la pérennité de nos ressources naturelles pour les générations actuelles et futures. Ainsi la municipalité de Saint-Jean-des-Ollières s’est engagée à mener une réflexion autour du développement durable à travers chacun de ses projets :

  • en privilégiant l’utilisation de matériaux sains, respectueux de l’environnement et moins énergivores dans les différentes phases de travaux engagés dans la  réhabilitation de l’ancienne poste en logement, dans l’ensemble bâti école-cantine-salle des fêtes
  • en favorisant l’usage de produits d’entretien écologiques pour le bien être des usagers et de nos agents.
  • en proposant aux agents (notamment des services techniques) de se former à l’emploi de produits plus respectueux de l’environnement et moins agressifs.

Rue Carnot 63160 BILLOM
04 73 73 43 24

Calme et tranquillité

Vidéos
Dans ces deux vidéos, Catherine Queinnec, maire lors du précedent mandat présente la commune.

Histoire de la commune

Tour de Croizat

Les Origines du nom
Saint-Jean-des-Ollières  a eu plusieurs appellations  : « Saint Jean des Ollières »  en 1225 ;  « Saint Jean des Oliviers »  en 1398 et  « Saint Jean Dezolières  » en  1762.   

Pendant la révolution Saint-Jean porta le  nom de  « Puy la Garde » et pendant  longtemps eut l'appellation populaire de Saint Jean des Voleurs...

Ollières vient  du latin « olla » qui désigne une poterie utilisée pour la cuisson (flancs bombés et large ouverture) que l'on retrouve dans le vieux français « olier » qui peut donc indiquer un lieu où officie un potier, où se situe une fabrique de poteries.

La commune connaît au 19e siècle une activité atypique qui a laissé des traces dans son architecture : la Pique.

  • Marchands ambulants et piqueurs : Aux 18e et 19e siècles, vivent à Saint-Jean-des-Ollières des marchands ambulants. Habiles commerçants, ils voyagent à travers la France pour vendre de la lingerie fine, des dentelles, des soieries... Au bout d'une génération ou deux, ils pratiquent la vente en gros alimentant les boutiques des villes et des campagnes, et s’enrichissent au point de se faire construire l'une de ces maisons bourgeoises que l’on retrouve dans la commune.Alors que ce commerce prend de l'essor, une autre activité se développe parallèlement : la Pique. Piquer, c’est mendier une forte obole en se présentant chez les personnes réputées charitables et en invoquant des calamités imaginaires, constatées par des écrits officiels ayant tous les caractères de l’authenticité, mais faux. Ces faux mendiants partent en tournée durant quatre ou cinq semaines, logés et nourris par d'occasionnels bienfaiteurs. Ils se constituent ainsi de solides fortunes et se font aussi construire des maisons bourgeoises. Malgré ses efforts, l'administration ne réussit à enrayer ce phénomène qu'à partir du milieu du 19e siècle.

    Des maisons de maîtres : On conserve aujourd’hui le souvenir des marchands ambulants et de cette curieuse activité de la Pique dans la présence dans cette commune très rurale d’imposantes maisons de maîtres. On recense environ 35 maisons dites de marchands, dont 13 dans le bourg ! Ces maisons sont toutes bâties sur un même modèle. Elles présentent un rez-de-chaussée, deux étages et des combles. Le toit à quatre pentes est couvert de tuiles et porte un épi de faîtage. A l’intérieur, les pièces abritent des cheminées en marbre imposantes. Au centre, prend place un escalier majestueux.

    (source : pays art et histoire).